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C’est par hasard que nous avons découvert cette source en histoire foncière qui se fait rare dans les travaux publiés en histoire urbaine. Il s’agit de l’Index des noms, appelé à l’époque Index aux noms, qui est produit par les ![]() Ces documents prennent la forme de registres. Leur contenu, pour peu qu’on en simplifie la présentation, identifie par ordre alphabétique les personnes et les entreprises mentionnées dans les enregistrements des transactions foncières. La conception de ces registres fait en sorte que les informations relatives à un numéro d’enregistrement donné sont toujours consignées à deux endroits : à l’entrée du nom de famille du vendeur (Villeray Land Co à Jean Blais, enregistrement no X) et de celui de l’acheteur (Blais, Jean de Villeray Land Co, enregistrement no X).
Les Index, réunis sur le site du Registre foncier du Québec en ligne en format PDF, peuvent également être téléchargés au coût de 1$ par volume. Afin de présenter cette source et les défis qu’elle pose, 36 Index des noms répartis en 46 volumes provenant du bureau d’enregistrement de Hochelaga-Jacques-Cartier (DIV : HJC) dans la région de Montréal, ont été compilés dans le tableau suivant. Ouvert en 1877, ce bureau, couvre en fait plusieurs quartiers de Montréal et notamment ceux de Rosemont et de Villeray, objets de nos recherches depuis quelques années.
C’est finalement au début octobre 1922 que fermait le bureau d’enregistrement de Hochelaga-Jacques-Cartier en tant qu’une unité administrative autonome. Tous les bureaux d’enregistrement de Montréal furent réunis à compter de cette date et on trouvera dorénavant la suite des Index dans d’autres registres, également accessibles en ligne, et dont le volume 1 commence le 2 octobre 1922. Précisons également que les Index de cette nouvelle unité administrative incluront, à compter du 20 février 1923, deux informations additionnelles, soit la nature du contrat ou de la transaction impliquant les parties (vente, hypothèque, bail, etc.) et l’emplacement de «l’immeuble affecté». De nombreux autres volumes seront produits et c’est ainsi que le volume 203, par exemple, traite des semaines allant du 21 décembre 1959 au 12 janvier 1960. Cela dit, on ne saurait trop recommander le téléchargement des deux tomes d’un volume quand cela se présente, en raison de la manière dont ces registres se composent. Voici pourquoi. Au moment de l’ouverture d’un nouvel Index, on détermine à l’avance un certain nombre de pages blanches pour chacune des lettres. Mais puisque les inscriptions se font toujours au fur et à mesure, il arrive souvent que toutes les pages réservées à une lettre donnée sont complètes. Devant de nouvelles inscriptions, le fonctionnaire inscripteur cherchera alors une autre page blanche, n’importe où dans le tome A ou B (s’il y a un second tome, évidemment). Il indiquera alors au chercheur, au bas de la dernière page venant d’être complétée, l’endroit où chercher la suite des transactions du patronyme. Et ces suites d’inscriptions peuvent être renvoyées à plus d’une reprise ici et là dans un tome de la même année voire, dans un volume de l’année suivante. LES DÉFAUTS Ces registres paginés ne sont pas sans défaut. Ils sont manuscrits et présentent parfois des informations illisibles en raison d’une écriture relâchée et pâle, voire effacée. Un traitement numérique des contrastes pourrait améliorer en partie les images obtenues; il faut toutefois s’attendre à passer plusieurs heures à déchiffrer les écritures pour obtenir le résultat escompté.
On observe un autre défaut de numérisation qui se retrouve particulièrement dans les volumes antérieurs à 1914. En effet, puisque les numéros d’enregistrement sont toujours inscrits à droite de la page, cela n’offre aucune conséquence pour les pages du registre situées à droite où les numéros apparaissent au complet. Par contre, il n’en va pas de même pour les pages de gauche plus particulièrement pour les patronymes situés vers le milieu du registre. Comme les registres sont reliés, les numéros de ces pages se trouvent dans un pli accentué par la reliure, supprimant ainsi un ou plusieurs des derniers chiffres.
Heureusement ce défaut peut être assez souvent Comment accéder aux Index des noms
Après avoir cliqué sur l’icône Rechercher, au bas de la page, on obtient un résultat qui, selon les critères de la recherche, À tout le moins pour les volumes de Hochelaga-Jacques-Cartier, les dates de début et de fin indiquées par le système comme repères chronologiques doivent être reçues avec précaution car elles ne sont pas toujours fiables. Au tableau présenté précédemment, on peut cependant retrouver les dates d’ouverture exactes des volumes 17, 18 et 19 qui commencent respectivement le 17 octobre 1912, le 14 avril et le 25 septembre 1913.
En terminant, on vous souhaite d’autres belles découvertes grâce à l’Index des noms.
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